La Côte-Nord a le vent dans les voiles pour la relance économique
15 décembre 2020Poste : Conseiller (ère) aux entreprises
11 janvier 2021Sept-Îles, 6 janvier 2021 – À la suite de l’annonce de ce soir d’un retour en confinement total, la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan (CCIM) et la Chambre de commerce de Sept-Îles-Uashat-mak-Mani-utenam (CCSIUM) unissent leur voix pour réclamer un traitement
différent pour la région de la Côte-Nord, qui compte actuellement seulement 15 cas actifs.
Conscientes de la fragilité du système de santé, nous comprenons que des mesures additionnelles doivent être mise en place, mais les Chambres de commerce demandent tout de même que les entreprises de la région puissent recommencer leurs activités tout en maintenant les mesures de
préventions mises en place avant et durant la période des fêtes. Depuis mars, la Côte-Nord est la région où on dénombre le moins de cas et les Nord-Côtiers se comportent de façon exemplaire. D’ailleurs, ils ont su rapidement maîtriser les quelques éclosions apparues sur le territoire.
Selon Jean-François Gauthier, vice-président de la CCIM, « Il est absurde que les entreprises de la région doivent se plier aux mêmes restrictions que l’ensemble du Québec. Déjà aux prises avec plusieurs problèmes financiers, ce confinement sera fatal pour plusieurs entreprises alors que le gouvernement peut éviter cette situation. »
De son côté, la co-présidente de la CCSIUM, Kateri C. Jourdain ajoute : « Même si les secteurs manufacturiers et miniers demeurent ouverts, il n’en demeure pas moins que la Côte-Nord compte d’autres secteurs d’activités qui seront pénalisés. Certaines entreprises n’ont malheureusement pas la même capacité de rebondir économiquement en cas d’un deuxième
confinement que les entreprises oeuvrant ailleurs au Québec. »
Pour sa part, Gabriel Striganuk, également co-président de la CCSIUM mentionne « Qu’une fermeture de la région, comme lors de la première vague, une décision plus juste et sensée. Même si le gouvernement mentionne qu’il n’est pas possible financièrement de maintenir des barrages routiers, nous sommes convaincus que l’impact économique sera moins important que de paralyser une partie de l’économie de notre région. Nous sommes aussi d’avis que les mesures doivent viser à réduire la transmission communautaire, mais sommes d’avis que les commerces
devraient pouvoir poursuivre leurs activités dans le respect de l’ensemble des mesures. Les deux Chambres de commerce ont demandé une rencontre avec le ministre Jonatan Julien, ministre responsable de la Côte-Nord, mais sont toujours en attente de sa réponse. « Nous devons faire partie de la table de discussions avec nos élus et notre ministre responsable de la
région. Les chambres sont les porte-parole des communautés d’affaires lourdement impactées et notre apport aux discussions est non négligeable. » mentionne Antonio Hortas, président de la CCIM.
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Sources :
Myreille Lalancette, directrice générale
CCIM
418 297-5756 /direction@ccmanic.qc.ca
Jessica Belisle, directrice générale
CCSIUM
418 968-3488 / direction@ccseptiles.com